Deux ans aujourd'hui. Record battu.
Le blog de Mademoiz'Ëlle, c'est un peu un fourre-tout, on trouve tout en vrac. Des avis, des coups de coeur & des coups de gueule parfois. Des pensées sur la vie de tous les jours et sur ce qu'il se passe autour de nous. C'est aussi mes préférences beauté, des focus sur mes livres & films du moment et quand même pas mal de racontage de vie, parce qu'il en faut aussi. Et parce qu'on a toutes quelque chose à dire, moi ça sera ici que j'le ferais.
mardi 25 septembre 2012
vendredi 21 septembre 2012
J'me barre, Ciao, Ciao le boulot j'me barre, je m'en vais respirer autre part.
(Note la rime du titre)
Oui je l’ai fait. Cela n’a pas été sans une profonde
réflexion et des "pour ou contre" longuement soupesés. Oui mais finalement la
décision est prise. Je pars. Pour une fois, c’est moi qui choisis. Même l’Homme
a été quelque peu suspicieux quant à cette décision mais rentrer déprimée le
soir parce que la journée a été aussi chiante que la pluie c’est plus possible.
Pour que tu visualises bien l’ampleur de la chose, visualise
un rat mort (avec des tumeurs à cause des OGM). Tu l’as ? Bah moi, au
boulot, je m’ennuie encore plus que lui.
Alors certes, il y en a peut-être parmi vous qui adorerait
être à ma place. Rien ou presque à faire, passer le plus clair de son temps
toute seule sans personne pour te reprocher ton oisiveté… Mais moi je peux pas.
Non, non et définitivement non. Si je prends la peine de me lever tous les
matins c’est pas pour glander moi madame, c’est pour travailler, être utile, rentrer
le soir fatiguée et avoir des trucs à raconter à Chéri. Soyons clair, mon
métier me passionne. Vraiment. Mais dans cette boîte, je ne m’y retrouve pas. Trop
calme. Sauf que moi j’ai de l’énergie à revendre vois-tu, il faut que je m’en
serve et là j’suis un peu comme un lion en cage, je tourne, je tourne et m’emmerde
à mort m’ennuie sévère. Je veux avoir des trucs à faire.
Enfin le problème est réglé puisque, comme je te l’ai dit, j’me
casse. Parfaitement, j’ai droit à une rupture conventionnelle. Sauf que c’est
bien beau tout ça mais je n’ai pas de piste en vue pour le moment. Il y avait
bien une annonce qui me correspondait parfaitement MAIS je ne suis pas libre
avant début novembre. Faut quand même que je respecte mon préavis. Du coup le
poste me passe sous le nez…Fuck
Et là le doute s’installe. Certes, la décision est prise
mais ai-je fait le bon choix ? C’est vrai que c’est un démarrage, que c’est
long, mais c’était également un beau challenge. Si ça avait marché, je m’y
serais peut-être plu ? Si je quitte (et je vais quitter) et que je
retrouve rien derrière ? Re-bonjour chômage et Pôle Emploi ? Pitié
non. Est-ce que je vais regretter ? Quand on voit la conjoncture actuelle,
est-ce que ce n’est pas un peu fou de partir sans être sûre d’avoir
quelque chose pour la suite ? La plupart des gens qui me connaissent ne s’inquiètent
pas pour moi et pensent que je n’aurais aucun mal à retrouver un emploi mais il
s’agit là de personne qui m’aiment et ont confiance en moi. Alors au moins je
suis soutenue mais c’est quand même le flippe. D’un autre côté, j’ai envie de
faire confiance à mon instinct et de me convaincre que c’est une bonne
décision. Parce que franchement, compter les heures et les minutes all day long
et attendre la libération en fin de journée, c’est moyen.
Enfin bref, je pars en quête du boulot de mes rêves. Et dis
re-bonjour aux joies de la recherche d’emploi. Je te tiendrais quand même
informé. Et si tu veux me faire partager ton expérience ou simplement ton avis, te gêne pas, on est là pour ça ! (Re-note la rime, j'pourrais peut-être être poète ?)
jeudi 20 septembre 2012
Quand ressembler à Shrek te rend belle (Astuce make up inside)
Après une absence de quelques semaines (tu en sauras la
raison prochainement), je reviens te parler d’une redécouverte cosmétique.
Oui parce que si tu suis assidûment le blog, tu sais que fut
un temps, je voulais être esthéticienne. J’ai donc passé un CAP esthétique
cosmétiques vente conseil il y a – déjà – trois ans. Et même si au final, je n’en
ai pas fait mon métier, mon année de formation, c’était le pied. Oui parce que
quand tu prépares ce diplôme, tu passes une grosse partie de ton temps en
travaux pratiques, soit des cours de soins, épilations et maquillage.
C’est du maquillage que je vais te parler aujourd’hui. Et
plus précisément du teint. Oui parce que ces dernières semaines, je me retrouve
à bourgeonner telle l’adolescente en fleur. Et même si dit comme ça, ça peut
paraître mignon, bah non, c’est moche.
C’est en repensant à mes cours que m’est revenu cette astuce
au combien simple mais que tout le monde ne connaît pas, alors comme je suis
vraiment adorable, je te fais partager.
Ce week-end, j’ai donc déboulé dans le Sephora le plus
proche afin de me procurer la crème de camouflage Make Up For Ever. Oui, elle
est verte, tu comprends maintenant le titre et la référence à Shrek. Moi, avant
de connaître cette technique de maquillage, j’avoue que j’étais un peu
dubitative. Te mettre du vert sur la face pour camoufler tes boutons et
rougeurs, pas sûr que ça donne le résultat escompté. Et bah si ! Parce que
– la conseillère en maquillage is in da place – le vert est la couleur
complémentaire du rouge. Aussi, quand tu appliques cette crème – avec parcimonie
hein – sur tes imperfections, elle neutralise leur rougeur. Associée ensuite à
ton fond de teint, ou poudre matifiante pour ma part, on n’y voit que du feu et
ta peau semble lisse et dénuée de toute trace te rappelant ton adolescence - et les boutons qui l'accompagnent.
Personnellement, j’ai opté pour la crème de camouflage Make
Up For Ever parce que, pour avoir travaillé en CAP avec cette marque, j’étais
certaine de la qualité, mais sache que d’autres marques proposent également et
à moindre frais leur base verte. N’ayant pas testé, je ne peux cependant pas t’en
dire plus...
Source Pas de photos de moi pour illustrer la découverte. Sorry mes chéries ! |
Alors connaissais ou connaissais pas la magie du vert ?
vendredi 24 août 2012
Avoir un animal ou premiers pas vers la maternité
Parce qu’une part de moi est machiavélique. Les
voisins-du-dessous ont fait la fête toute la nuit. Les déménageurs sont arrivés
à 8h pétantes ce matin. Orgasme.
Mais ce n’est pas de ça que je veux te parler aujourd’hui.
Non, aujourd’hui, nous allons philosopher ma vieille. Parce que tu vois, cette
semaine, Maman a emmené mon enfant chez le véto pour le renouvellement de ses
vaccins. Non, je ne suis pas devenue mère en deux jours, j’te rassure (t’as cru
que je serais assez indigne pour emmener un bébé chez le véto ? Tu me
déçois). C’est juste que la frontière entre le Chat et l’enfant est proche.
De là est née la théorie ci-après : avoir un animal de
compagnie, c’est un entraînement à une future maternité. Donc, quand tu veuuuuxxxx
un chat-chien-oiseau, j’te laisse rayer la mention inutile, tu émets
inconsciemment un désir d’enfanter. Ah ça t’en bouche un coin hein ?! Mais
avant de me cataloguée de dégénérée, regarde. Ton animal ne fait pas forcément
ses nuits. Ton animal, au même titre qu’un humain, possède un carnet de santé
pour que tu saches quand les soins annuels doivent être renouvelés. Ton animal,
tu nettoies sa litière et ça revient au même que de changer une couche sale –
Dégueu. Ton animal dépend de toi. Et ton animal, tu l’éduques. Bah ouais ma
vieille, et c’est pas de la tarte !
Bon ok, on a toutes des loupés, enfin j’crois, moi en tout
cas oui. Parce que bon d’accord, le Chat n’est pas un modèle de bonne
éducation. Ok il est mal élevé. C’est un crevard. Même si ça gamelle est pleine
à craquer, il montera sur la table, fouillera dans la poubelle, boira dans l’évier
et volera tout ce qui s’apparente de près ou de loin à de la bouffe. Mais on
peut pas franchement lui en vouloir, paraît que l’animal est à l’image de ses
maîtres. Oui j’avoue je suis gourmande – mais pas au point de fouiller dans les
poubelles, déconne pas. C’est un bourrin, – à l’image de son maître Homme ?
Tu veux jouer avec lui, il te griffe et te mord. C’est un hyperactif. Pour de
vrai. Ne dort pas de la nuit, te fout le bordel dans tout l’appart. Ne jamais
laisser traîner des papiers importants, tu pourrais le regretter. C’est un
capricieux. Tu peux aller te faire foutre pour ton câlin du soir en rentrant du
boulot s’il a décidé qu’il n’en a pas envie.
Mais attends ! Avant de me juger nulle en tant qu’éducatrice
de chat et donc de potentielle maman, je te le rappelle, j’dois quand même te dire qu’il y a du
bon. C’est un affectueux. Quand il ne boude pas, c’est un pot de colle. J’aime.
Il est intelligent. Si, si, j’te jure. Déjà quand tu l’appelles, il vient. En plus
il répond quand tu lui parles. Bon ok, son vocabulaire est limité, mais à toi
de comprendre, tu es sa mère merde ! C’est un chat propre. Et là, je
souligne. Rien que parce que quand je lis les déboires de Hex et son Milo (clique!), j’me
dis que j’ai de la chance. Et quand même, le vétérinaire-gentil a dit que c’est
un « chat en pleine santé ». Tu déconnes ?
Alors tu vois, j’pense que je m’en sors pas trop mal moi. Bon
on va pas pousser mèmère dans les orties, le Minimoi, c’est pas pour toute
suite. Mais tu vois, ça se tient mon histoire. Comme un enfant, ton animal des
fois tu voudrais le foutre par la fenêtre – mais on le fait pas hein, on n’est
pas des psychopathes – ça n’empêche que tu l’aimes d’amour à la folie !
Je craque ! |
Premier jour à la maison... |
Là, avoue, tu flippes à mort |
Le Chat aime les cartons |
Le Chat aime Noël |
mercredi 22 août 2012
Quand les voisins-du-dessous rentrent mais que finalement c’est pas grave.
Toutes les bonnes choses ont une fin. Non, je ne suis
toujours pas partie en vacances. Mes voisins, eux, oui. Trois semaines de
tranquillité totale à pouvoir marcher en talons si ça me chante, danser la
zumba sur la Wii, inviter les potos à boire des coups sans ponctuer toutes les
phrases d’un « CHUT ! » exaspérant et pouvoir laisser libre
court à ma voix qui porte sans que Chéri ne se sente obligé de me réprimander d’un
« CHUUUUT ! » tout aussi exaspérant.
Oui, tu t’en doutes, les murs de notre appart sont en
papiers à cigarettes. Autant dire inutiles, surtout que je ne fume pas de
roulées – la bonne blague. Tu me diras, nous pourrions certes vivre en bonne
intelligence, sauf que cela implique d’avoir des voisins intelligents et c’est
la que ça se corse.
D’une manière générale, je dirais qu’avec Chéri nous sommes
maudits des voisins. Oui parce qu’il y a un an, on a déménagé à cause de nos
précédents voisins qui rameutaient pour ainsi dire tous les cas sociaux du coin
et qu’après moultes prises de tête et autres menaces provenant des débiles
squattant notre hall nous avons j’ai pensé qu’il serait peut-être plus
judicieux d’investir un autre appartement, aussi bien pour notre sécurité que
la santé mentale de Chéri qu’ils étaient en train de pousser au meurtre, et lui
apporter des oranges en prison ne me disait rien vois-tu. Avec le recul, ça n’a
pas été plus mal, puisque les travaux de l’appart en question se sont avérés plus
que conséquents et qu’il aurait été somme toute impossible de continuer à vivre
décemment dedans.
Imagine le tableau : Hystérique-Anorexique se réveille « Au fait, j’ai oublié d’te dire avant de m’endormir, mais t’es
vraiment qu’un connard », et c’est reparti. Pauvre Benêt. Et je t’assure
que c’est du vécu.
Quelle ne fut donc pas notre joie de découvrir qu’ils
étaient partis en vacances. On ne savait pas pour combien de temps, mais au
moins on était content. Mais ils sont rentrés. Hier. Adieu havre de paix. Mais j’me
console, c’est temporaire, je déménage dans trois jours. Quoi je te l’ai pas dit ?
Chéri prend de nouvelles fonctions. So what ? On déménage dans une maison.
Une maison. Avec un jardin pour que Poussin-Chat puisse gambader librement,
enfin pas trop quand même, faudrait pas risquer de le perdre. Et le mieux, l’Armée
paye le déménagement. Avantage suprême. J’ai même pas les cartons à faire,
puisque je suis au boulot, je n’ai pas pu prendre de congés – oui je rabâche –
j’arriverais donc vendredi soir, après ma semaine, dans une nouvelle maison
toute installée.
Adieu enfoirés de voisins, bonjour maison avec jardin !
vendredi 17 août 2012
Routine make-up estivale et autres craquages pour Lily Cole
Oui, aujourd’hui on va parler cosmétique comme tu peux t’en
douter. Le soleil faisant quand même quelques belles apparitions ces temps-ci,
une envie de légèreté make-up se fait sentir. Parce qu’on – allez, je généralise
– aime toutes être plus naturelles en été. A suivre donc, mes gestes quotidiens
du moment.
Mais avant ça, je dois te faire une petite confession. J'ai craqué, encore, chez The Body Shop. Ouiiiii mais la nouvelle gamme Lily Cole est juste trop attirante pour que je passe devant sans acheter au moins un produit. Bon, en l'occurrence j'en ai acheté trois dans la gamme plus deux autres qui me faisaient de l'oeil, mais ce n'est qu'un détail. C'est ce que j'expliquerai au gentil banquier lors d'un prochain rendez-vous et qu'il m'interdira de passer la porte de l'enseigne pour le bien-être de mon compte bancaire.
Bref. La parenthèse étant fermée, plongeons-nous dans le vif du sujet...
Mais avant ça, je dois te faire une petite confession. J'ai craqué, encore, chez The Body Shop. Ouiiiii mais la nouvelle gamme Lily Cole est juste trop attirante pour que je passe devant sans acheter au moins un produit. Bon, en l'occurrence j'en ai acheté trois dans la gamme plus deux autres qui me faisaient de l'oeil, mais ce n'est qu'un détail. C'est ce que j'expliquerai au gentil banquier lors d'un prochain rendez-vous et qu'il m'interdira de passer la porte de l'enseigne pour le bien-être de mon compte bancaire.
Bref. La parenthèse étant fermée, plongeons-nous dans le vif du sujet...
Je ne reviendrais pas sur l’étape nettoyage et lotion
tonique puisqu’elle ne change pas.
Saison estivale oblige, j’ai changé de crème de jour, en
optant pour une variante de la précédente. J’applique donc le fluide hydratant
matifiant SPF 15 aux algues de The Body Shop - premier craquage. Pas gras du tout, il laisse ma
peau toute douce tout en me protégeant des méchants U.V. lors de mes pauses déjeuner
à la plage.
S’ensuit la base de teint iridescente Lily Cole by The Body
Shop - deuxième craquage - à base de perles de mica – j’le connaissais pas celui-là mais il fait
drôlement joli – qui donne un aspect nacré assez subtil pour ne pas se
retrouver brillante tel le ver luisant. Essayé et adopté !
Je poursuis avec la base double fonction N°5, toujours The Body Shop - troisième craquage - appliquée au pinceau ou à l’éponge selon l’humeur. Elle allie les avantages du fond de teint et la légèreté de la poudre pour obtenir le fini léger et matifié que je chérie tant en cette saison. Histoire de rehausser mes pommettes, j’applique ensuite le Lip & Cheek Dome N°20 Lily Cole - quatrième craquage - et pour une petite touche brillance, je dépose avec parcimonie –encore une que je connais pas, décidément – le coup d'éclat Lily Cole - cinquième craquage. Oui mais pour ma défense , il est quand même moins onéreux que les Météorites de Guerlain, ça compte quand même..
Je poursuis avec la base double fonction N°5, toujours The Body Shop - troisième craquage - appliquée au pinceau ou à l’éponge selon l’humeur. Elle allie les avantages du fond de teint et la légèreté de la poudre pour obtenir le fini léger et matifié que je chérie tant en cette saison. Histoire de rehausser mes pommettes, j’applique ensuite le Lip & Cheek Dome N°20 Lily Cole - quatrième craquage - et pour une petite touche brillance, je dépose avec parcimonie –
Pour ce qui concerne les yeux, je mise tout sur la palette ELF offerte par ma gentille cousine pour mon anniversaire. Application d’une base illuminatrice sur toute la paupière. Personnellement, je fais un mélange au pinceau des deux premières teintes de la palette. Je dépose ensuite seulement sur la paupière mobile un joli brun clair doré puis au coin externe un brun foncé brillant. Je souligne mon regard avec le fard brun mat appliqué juste au ras des cils inférieurs et je termine par mon Cil Architect 4D de L’Oréal – jamais trouvé de meilleur rapport qualité-prix, j’en suis dingue !
Pour terminer, et là encore c’est selon l’humeur, une touche de Color Sensational Pop Sticks de Gemey Maybelline Cherry Pop. J’aime beaucoup car je ne suis pas une adepte du rouge à lèvre ou gloss, mises à part les grandes occasions, et celui-ci est très léger et ne colle pas.
Voilà, c'est terminé pour aujourd'hui, suite au prochain craquage…
jeudi 16 août 2012
Parce que j’ai fait une dépression. Désolée, mais le ton du
billet est donné. C’était il y a bientôt trois ans maintenant. Après avoir
supporté pendant plusieurs mois des cauchemars plus glauques les uns que les
autres, des insomnies, des crises d’angoisse à répétition, une sensibilité à
fleur de peau déclenchant à coup sûr des larmes et une perte d’appétit, seul point
positif qui m’a permis de faire descendre l’aiguille de la balance, je me suis
résignée, ou plutôt été contrainte par mes parents, à aller voir mon médecin
généraliste pour lui parler de mon état. Le verdict est tombé sans appel au
bout d’un quart d’heure de consultation : Raphaëlle, tu fais une
dépression. Super. J’avais dix-neuf ans à l’époque.
Lorsque le docteur m’a
conseillé d’aller voir « quelqu’un d’autre, plus compétent pour ces cas-là »,
le coup de grâce m’a été porté. Moi qui était débordante d’énergie et pleine de
joie de vivre, je devais voir les choses en face, c’est vrai que ça faisait
plusieurs mois que je n’allais pas bien, mais en parler à « quelqu’un »,
un psy, c’était réaliser qu’il y avait un vrai problème. J’y suis allée. Mais ça
ne m’a pas aidé. Je crois, je suis même sûre, qu’à ce moment-là je cherchais
encore la raison de mon mal-être. Alors si déjà moi je ne sais pas pourquoi je
ne vais pas bien, qu’est-ce qu’il pourrait en savoir lui ? Je n’ai donc,
logiquement, pas donné suite à ce début de thérapie.
D’un autre côté, il y a eu
la prescription des médicaments. Parce que ton docteur, qui te connaît depuis
que t’es gamine, juge que ton état est suffisamment alarmant pour te faire
prendre des antidépresseurs et des anxiolytiques. Et là, tu te prends le
deuxième coup de grâce. Parce que t’en as entendu parler de ces machins-là, et
que tu sais que ça crée une dépendance envers eux. Puis merde, t’es encore qu’une
gamine, ou une « jeune femme », comme ils disaient à l’époque, t’as
pas vécu assez de choses dures dans ta vie pour en arriver à prendre ces
conneries qu’il te prescrit. Mais je devais reconnaître que cet état me
fatiguait. J’en avais assez de me réveiller en pleine nuit et de me mettre à
pleurer sans raison, de subir ses cauchemars et crises d’angoisse, et de ne
plus me reconnaître, moi qui pourtant souriait tout le temps avant ça. Alors je
les ai pris ces médicaments. Et je dois admettre que oui, ils m’ont en parti
aidé à aller mieux.
J’ai par la suite compris le fond du problème, mais ça je
ne l’aborderai pas dans ce billet, parce que je considère que ça ne te regarde
pas. Et ça a été un premier pas vers la guérison. J’ai réussi à en parler. A
mes amies, puis à ma famille ensuite (j’entends mes parents et ma grande sœur).
A vous, aujourd’hui, je vous remercie. Je vous remercie de m’avoir sortie de mon
silence, de cette bulle de solitude que je m’étais construite petit à petit, et
de m’avoir soutenue. Grâce à vous, j’ai pu enfin commencer à remonter la pente.
Toujours aidé par ma béquille psychologique, mes antidépresseurs, mais j’avançais
et avais arrêter les anxiolytiques.
Puis je t’ai rencontré mon Amour. Toi aussi
je te remercie, parce que tu m’as fait avancer encore d’un pas. Avec toi j’ai
trouvé mon équilibre, et grâce à toi j’ai su que j’étais digne d’intérêt, digne
de ton intérêt. C’est grâce à toi que j’ai repris confiance en moi, assez pour
commencer à réduire mon traitement, parce qu’avec toi tout allait bien.
Au début
de cette année, j’ai amorcé le troisième pas de ma guérison, en réalisant que
si je voulais me débarrasser totalement des séquelles et digérer cet épisode de
ma vie, il me faudrait entreprendre une thérapie. Ce que j’ai fait, parce que
cette fois j’étais prête. J’ai parlé, beaucoup. J’ai pleuré, j’ai évacué toute
la négativité qu’il me restait et j’en suis ressortie soulagée quelques mois
plus tard.
Aujourd’hui, j’ai terminé cette thérapie, et s’il y a encore une
personne que je me dois de remercier, c’est mon psychologue, car c’est avec lui
que j’ai presque terminé de remonter la pente. Je dis presque parce que le peu de
chemin qu’il me reste à parcourir, je dois le faire seule. Et j’y arrive. Je prends
toujours mon traitement, c’est un travail de longue haleine que de l’arrêter, parce
que la dépendance se crée vraiment, mais les doses sont maintenant minimes, et
plus psychologiques qu’autre chose à mon avis.
Je considère que ma guérison
sera totale le jour où je l’arrêterai définitivement. Cela signifiera que j’aurais
repris assez de force pour avancer et affronter les événements sans aide aucune.
Et je le sens, ce jour est proche. Enfin !
J’ai écrit ce billet comme un dernier exutoire à ma guérison.
Mettre noir sur blanc ces trois dernières années sans en avoir honte, parce que
j’ai beaucoup avancé. Et puis quelque part c’est raconter mon histoire pour espérer
peut-être aider ceux et celles qui passeront par là et qui se trouvent d’une
façon ou d’une autre dans une situation difficile. Parce que même si c’est
long, je peux aujourd’hui le garantir, on s’en sort.
lundi 6 août 2012
Lundi 6 août 2012, un p’tit rayon de soleil et puis s’en va.
Parce qu'aujourd’hui j’ai envie de blablater, je t’avertis
de suite que ce billet ne sera pas des plus constructifs. Mais vu l’insistance
de certaines personnes que je ne citerais pas qui se languissent d’avoir de mes
nouvelles, je prends ma plus belle plume mon plus beau clavier pour t’écrire.
Figure-toi que mon weekend a été plutôt riche en émotions,
et pour cause : j’ai raccourci mes cheveux d’une bonne vingtaine de
centimètres au bas mot, photos inside, après les avoir colorés d’une teinte un chouïa plus
foncée que ma couleur naturelle. Verdict :
va falloir que je m’habitue, même si je suis contente du résultat et assez
fière d’avoir fait le grand saut. Il paraît que quand on se coupe les cheveux –
j’entends plus de 2 centimètres – ça veut dire qu’on franchit une nouvelle
étape. Alors ça y est, je suis une femme, bonjour marmots et grandes
responsabilités ? Tu rêves, j’avais juste envie de changer. Et de surcroît
pour pas un kopeck puisque ladite prestation m’a été gracieusement offerte par
Beau-Papa et Belle-Maman. Oui parce qu’ils m’aiment – comme toi non ?
Avant |
Après |
En parlant des parents de Chéri, je t’informe que notre
appartement ressemble ces temps-ci à Tchernobyl suite à leur arrivée. Pas qu’ils
aient une hygiène douteuse, je t’arrête tout de suite, je ne fréquente que des
personnes saines de corps et d’esprit depuis cette effroyable découverte sur l’invasion
des bactéries. Non, Beau-Papa et Belle-Maman sont propres sur eux, Dieu merci,
mais voyons les choses en face, vivre à quatre dans un deux pièces, c’est déjà un
peu mission impossible (sans Tom Cruise) (tant mieux je l’aime pas t’façon) (scientologue
de m*rde va), mais alors quand EN PLUS tu rajoutes à ça Poussin-Chat – qui a, lui, entièrement sa place dans ce deux-pièces – et Hugo ça ne va plus du tout
DU TOUT. Bon je t’explique. Hugo, c’est le chien que Chéri a amoureusement
dressé quand il était enfant, et avec qui il a plein de souvenirs trop
choupinoux des bisounours sauf que, qu’on se le dise, JE NE SUIS PAS 30
MILLIONS D’AMIS. Et avec tout ce petit monde à la maison pour une semaine, j’envisage
très sérieusement d’en référer à Danièle et Béatrice de C’est du Propre pour redonner à mon humble demeure un décor abordable
dès leur départ. Ou à Chéri, qui lui est en vacances – bien fait.
Chéri, tiens, parlons un peu de lui. .Un jour, son romantisme me tuera (ironie à suivre) Parce que oui, Chéri et moi, un jour, on se
mariera. Mais bon, pour l’instant, on est trop pauvres. Mercredi matin dernier,
aux alentours de sept heures dix, je m’adonnais tranquillement à mon ravalement
de façade quotidien lorsqu’il a prononcé ces mots « J’me disais, cet
automne, on pourrait faire venir tes parents, mes parents, ta sœur et la
mienne, et fêter notre pacs » (Complétons le tableau, il faut imaginer l’Homme
avec de la mousse à raser partout autour de la bouche). Voilà comment Chéri m’a
demandé si je voulais bien me pacser avec lui. Tu repasseras pour le romantisme
Rapha, mais bon, bien sûr j’ai dit « OUI, je le veux ». Je sais, je
sais, ce n’est pas une demande en mariage. Note que vu le romantisme de celle
du pacs, j’ai vraiment hâte de voir ce qu’il pourra bien trouver pour LA demande. A suivre...
Hugo, le chien de Chéri |
Sinon, j’ai reçu mes cadeaux du concours Sciences et Mer que
j’ai gagné sur le blog des Chroniques de la Blonde : un fondant
hydra-fermeté et un masque sérénité, avec en plus une jolie pochette remplie de
doses d’essai. Y a pu qu’à ! Merci ma Blonde, et au passage joyeux
anniversaire.
Et après avoir passé un dimanche naviguant, telle la larve
moyenne, de mon lit au canapé et du canapé à mon lit, et terminé la soirée par une
énième visualisation de Bridget, je t’annonce, une fois n’est pas coutume, que
je pète le feu en ce lundi !
Cadeau concours !! |
Le meilleur pour la fin, j’ai rendez-vous samedi à quatorze
heures pour un voyage paradisiaque d’une heure et quart. Comprendre soin du
corps ET du visage avec du chocolat, du thé vert, de l’hibiscus, du sable de
Bora Bora et de la noix de coco. Le tout encore une fois pour pas un rond ! J'ai envie de te dire La vie est belle !
A noter : malgré le notable foutoir qui règne dans mon
appart, qu’il n’y ait pas de malentendu, j’apprécie VRAIMENT mes beaux-parents.
Et non, je ne dis pas ça de peur qu’ils lisent. Ou Chéri. J’apprécie même Hugo.
Pas chez moi, c’est tout.
jeudi 2 août 2012
I want to wake up in the city that never sleeps
Franck Sinatra
Je veux
aller à New-York. En hiver plutôt qu’en été. Parce que quand je m’imagine
là-bas, je déambule dans les centres commerciaux dans lesquels trônent ces
majestueux sapins, happée par la foule grandissante des badauds à la recherche
des derniers présents à offrir. Sous les flocons, accompagnée de mon Amour, j’arpente
l’Upper East Side, perdue dans l’immensité des buildings et hôtels
particuliers, coiffée d’un bonnet en grosse laine, couverte d’un de ces chics
manteaux d’hiver, mes mains gantées cachées dans mes poches afin de les
protéger du froid saisissant. Je flâne et me laisse emportée par la somptuosité
de la ville jusque Central Park, ou je rejoins la traditionnelle patinoire
installée chaque année à la même période, chausse des patins à glace, et suit d’un
pas mal assuré mon Amour m’entraînant par la main. Je rechausse ma paire de
bottes, puis nous poursuivons notre tranquille balade. Je suis attentive à l’activité
ambiante, prenant le temps de considérer chaque détail autour de moi, le
joggeur venant faire sa course quotidienne, la working girl tenant d’une main sa
mallette de travail, de l’autre un café pris à la va-vite chez Starbucks et le
téléphone savamment coincé entre son cou et son oreille, le couple de personnes
âgées promenant son chien, ces jeunes amoureux lovés l’un contre l’autre sur un
banc, se faisant des promesses d’avenir… Mon Amour me
sort de mes pensées, nous hélons un de ces taxis jaunes, nous arrêtons et pénétrons
dans un café chaleureux afin de déguster, en prenant soin de souffler sur les
volutes de fumée, un capuccino crémeux, comme une récompense pour avoir survécu
au froid extérieur. Non-loin de là, un groupe de jeunes new-yorkais refait le
monde, attablé autour d’une bière fraîche. Nous partons rejoindre Time Square,
pour finir par arpenter les théâtres de Broadway, admirant ces lumières
laissant l’illusion qu’il ne fait jamais nuit. Puis reprendre notre chemin et
se laisser envelopper par la nuit noire. Prendre le temps, malgré l’heure
tardive, de commander quelques chinoiseries à emporter. Rentrer à l’hôtel,
manger, s’envelopper d’un peignoir chaud, se blottir dans le bras de mon Amour et
repasser le film de la journée venant de s’écouler avant de glisser dans un
profond sommeil…
Je veux
aller à New-York.
mardi 31 juillet 2012
J'ai été taggée...
... Pour la première fois par quelqu’un d’autres que ma
blondinette de copine (<3), Hex, du blog Hex-andthe-city. Découverte par
hasard, puis maintenant je fais tous les jours un tour sur son blog parce que j’aime
bien. Tu veux être ma copine ?! (Note qu’à l’instant où j’te parle, une
calèche avec des chevaux et des paysans passent devant mon bureau, where am I ?)
Hex, c’est quelqu’un de généreux tu vois, parce qu’elle me
propose de la suivre sur la radio de l’été des bloggueurs, juste pour pas que
je m’ennuie, pauvre de moi sans vacances esseulée au bureau.
La radio-quoi te questionnes-tu ? La radio de l’été des bloggueurs. J’avoue que moi non plus j’en avais pas entendu parler, mais le concept est chouette. En gros, chaque bloggueur participant fait tourner sa chanson préférée-trop-géniale-qui-donne-envie-de-bouger-son-boule-tout-l’été et après tu peux t’adonner à la lecture de billets avec la radio bloguesque en fond sonore, c’est-y pas sympa ? Ci-dessous les règles du jeu :
La radio-quoi te questionnes-tu ? La radio de l’été des bloggueurs. J’avoue que moi non plus j’en avais pas entendu parler, mais le concept est chouette. En gros, chaque bloggueur participant fait tourner sa chanson préférée-trop-géniale-qui-donne-envie-de-bouger-son-boule-tout-l’été et après tu peux t’adonner à la lecture de billets avec la radio bloguesque en fond sonore, c’est-y pas sympa ? Ci-dessous les règles du jeu :
- Tu choisis ta chanson de l'été (ça peut être une chanson que tu écoutes en ce moment, un groupe qui joue du côté de chez toi, ou une chanson qui a accompagné un de tes étés précédents)
- Tu fais un beau billet sur ton blog avec :
- Un lien vers ta chanson de l'été (ou une vidéo youtube de la chanson)
- Une copie de la règle du jeu
- Un lien sur ce billet pour retrouver ta participation
- Une liste de deux ou trois blogueurs que tu souhaites tagger dans cette chaîne pour qu'à leur tour ils nous proposent leur chanson de l'été.
Ensuite, tu pourras écouter à ta guise la radio des blogueurs :
- Sur ton site en intégrant le player
- Sur Facebook en allant aimer la page de la radio
- Ou sur Twitter via le compte @radioblogueurs ou le tag #radioblogueurs2012)
J’ai envie de dire Qui m’aime me suive quoi, alors j’invite,
et c’est sans surprise ma Blondinette-trop-chouette et puis tiens Audrey, oui
toi, parfaitement !!
Pour conclure, ma chanson de l’été qui sent bon le soleil :
Rayos de sol, Jose de Rico & Henry Mendez, parce que quand je l’entend, j’me
crois un peu en vacances et que je bave à l’idée de partir en Espagne (Slurp).
Et sinon, je récupère mon carrosse du contrôle technique ce
soir, alors paiera, paiera pas ? Suspens…
lundi 30 juillet 2012
Réflexions existentielles... Ou pas !
Je ne sais pas trop comment commencer ce billet. Ces derniers
temps, j’ai pas mal de petits tracas qui tournent, qui tournent, qui tournent...
STOP. Il est temps de déballer un peu tout ça et de mettre à plat.
J’ai pas de fric, c’est pas chic, d’autant qu’il y a plein
de jolies choses qui me font de l’œil, comme entre autres la nouvelle gamme
Lily Cole chez The Body Shop. Et moins futile, le contrôle technique de mon
carrosse à prévoir. Prions ensemble pour qu’il passe sans contre-visite.
Je suis fatiguée. Et pas le moindre signe de vacances à l’horizon,
si bien qu’à force que les autres me rabâchent que EUX, ils vont ici ou là, je
risque d’être placée en détention pour homicide involontaire. Oui parce que ça
sera vraiment sans faire exprès que la personne aura malencontreusement été
victime d’un accident. Sur les nerfs dis-tu ?
Je suis moche et grosse. Et n’attend pas de commentaires
prétendant le contraire. Le fait est que je n’ai en revanche aucune volonté d’entreprendre
un régime en ce moment. Tu veux ou tu veux pas ? Si tu veux, c’est bien,
si tu veux pas, tant pis ! Ta gueule. Mais crois que je vais souscrire à
Weight Watchers on line pour amorcer le travail.
Et je termine par une question qui me trotte dans le crâne
depuis longtemps, qui aboutit sur d'autres questions qui aboutissent à d'autres questions... J’ai d’ailleurs beaucoup hésité avant de poster ce billet de
peur d’être prise pour une folle, mais après tout c’est mon blog, et il est là
pour me vider la tête alors…
Des fois, quand je suis avec l’Homme, ou que je
pense à Lui en faisant le bilan de notre relation, je me dis qu’on s’entend quand
même bien sur énormément de points et que rares sont nos prises de têtes qui ne
durent jamais très longtemps. En somme, on pourrait dire qu’on s’est bien
trouvé. Tout va bien dans le meilleur des mondes me diras-tu, mais c’est là que
la – les – questions font leur entrée.
Pourquoi est-ce lui ? Pourquoi ce ne serait pas un autre ? Et lui de
son côté, pourquoi est-ce que c’est moi qu’il a choisi comme potentielle femme
de sa vie ? (Non, non, je n’exagère pas) Qu’est-ce qui fait que lui et moi
ça marche et que ce ne soit pas avec quelqu’un d’autre ?
Note que mon
questionnement marche aussi avec la famille, les amis et nos proches en général.
Mes parents, pourquoi c’est eux et pas d’autres personnes ? Pourquoi moi
je suis entourée de parents aimants et bienveillants alors que d’autres sont
placés en foyers pour mauvais traitements ? En allant plus loin, ça marche
avec tout, je sais.
Même avec moi : pourquoi est-ce que moi j’ai cette
tête-là, cette morphologie-là et ce caractère-là ? Pour le caractère, on
peut penser à juste titre que l’éducation en est en partie responsable, mais le
physique. Pourquoi ai-je ce corps-là et pas un autre ? J’ai les yeux bleus
et les cheveux bruns, et une morphologie loin de celle de Kate Moss mais
pourquoi ne suis-je pas rousse ou blonde et gaulée comme Adriana Karembeu ?
Pourquoi est-ce à travers ces yeux là dans ce corps-là que je vois le monde qui
m’entoure ? Pourquoi est-ce que moi je suis née en France et pas ailleurs ?
Et est-ce que si j’étais née ailleurs j’aurais quand même ce physique-là ?
Quand je pense au chemin que j’ai parcouru ses dernières années, même si je
suis jeune, je me demande aussi pourquoi cette vie est la mienne ? Est-ce
que ma vie est écrite ou est-ce le hasard qui m’a mené là où j’en suis aujourd’hui ?
Je fais partie de ces personnes qui ont tendance à essayer d’analyser et
comprendre tout. Mais pas d’une manière scientifique à proprement parler, les
notes que j’avais en cours peuvent en témoigner, plutôt d’une façon
psychologique, peut-être même philosophique. Je tiens ça de mon père. Merci. Parfois
j’aimerais pouvoir mettre mon cerveau sur pause, parce qu’il s’agit là de
questions pour lesquelles je n’aurais probablement jamais de réponse mais qui
continuent de trotter dans ma tête.
D’une manière générale, j’ai jusqu’à
maintenant eu une vie marquée par quelques événements plus ou moins douloureux
et durs à surmonter, mais qui restent dérisoires par rapport à ce que d’autres
personnes ont pu connaître et je ne m’explique pas pourquoi.
Je ne sais pas si
ces questionnements sont normaux, à vrai dire, je n’en parle pas vraiment non
plus autour de moi, parce que je me dis que les autres ne comprendront
peut-être pas le fond de ma pensée. Pas parce qu’ils sont bêtes, mais parce que
je n’arrive pas vraiment à mettre en mots tout ce bordel qui règne dans ma
tête. Peut-être est-ce parce que je suis une fille que je sasse et ressasse
toutes ses questions. C’est ce que me dis l’Homme : « Tu réfléchis
trop ». Oui mais je n’arrive pas à vivre sans me poser de question, et
pourtant qu’est-ce que j’aimerais. Mettre mon cerveau en mode pause, j’te dis. Et
me dire « Dans ma vie j’ai pas à me plaindre ? Tant mieux »,
sans chercher à comprendre le pourquoi du comment. Peut-être est-ce aussi parce
que je suis jeune, et que toutes ces réflexions trouveront avec le temps elles-mêmes
leurs réponses. Et que quand je serais vraiment adulte, je n’aurais plus tout
ce fatras de Pourquoi-ci, pourquoi ça ?
Je crois qu’en fait
le principal effort que j’ai à faire, et pas des moindres, c’est relâcher tout
ça, et dédramatiser si je ne trouve pas la réponse à tout. Je serais peut-être
moins nerveuse une fois cette étape passée, et moins frustrée. Je vais en faire
la résolution de ce jour, parce qu’on est encore trop loin des bonnes
résolutions de 2013, même si je ne sais pas trop comment m’y prendre, l’important
c’est d’essayer non ?
Bref, après le pavé que je viens de taper et la victoire
pour toi d’en être arrivé jusque-là - j’espère d’ailleurs que tu as réussi à me
suivre dans mon raisonnement - je terminerais juste en te demandant si toi
aussi, il t’arrive de te poser des questions un peu bizarres, ou si je suis la
seule, cas où je serais forcée de conclure que je suis cinglée…
Pitié dis-moi
que toi aussi, des fois tu te fais peur ! Et si le cœur t’en dis, partage les
tiennes !
Enjoy !
mardi 24 juillet 2012
De l'invasion des bactéries
Mardi 24 juillet 2012
Journée passée – une fois de plus – au bureau. Pas de vacances pour
moi, remember, ou pas, je sais plus si j’te l’avais dit. Et je note depuis le
weekend dernier que mon humeur a une fâcheuse tendance à suivre la présence –
ou non – du soleil. Aurais-je été un tournesol dans une autre vie ? Je
crois que cette théorie est à méditer. Du coup, je vais pas me plaindre, parce que
depuis que l’astre a l’honneur de venir nous dorer la pilule, tout va bien, adieu
fatigue et humeur de chien. J’en viens même à me dire « Pas de vacances ?
M’en fous ! » (Ok, je suis une menteuse). Note qu’il y a quand même
un certain nombre d’habitants de notre contrée sujets au même phénomène que moi.
Et je voudrais bien qu’on m’explique pourquoi. Si tu as la solution, n’hésite
pas à me laisser un commentaire. Toujours
est-il que ce midi j’ai déjeuné les pieds dans le sable, envoyé une photo de
moi les pieds dans l’eau à l’Homme et ma sœur pour les faire profiter du spectacle
et, aussi, j'avoue bon oui, les narguer.
Bref, après cette parenthèse climatique, je me dois de partager avec toi une nouvelle horrifiante. Nous connaissons toutes plus ou moins ces jolies petits trucs rouges avec un petit chapeau blanc qu’on appelle boutons – oui, je sais, ça aurait pu paraître mignon comme ça – qui s’invitent joyeusement sur notre visage. Est-ce que tu as déjà remarqué que généralement, ils se localisent plus sur un côté de ton visage que de l’autre ? Est-ce que tu sais pourquoi ? Non ? Et bah PAF je te le donne en mille, c’est à cause des bactéries qui prolifèrent sur nos smartphones chéris et autres téléphones de bureau. Enfer et damnation, mon si utile et mignon Samsung n’est en fait qu’un traitre envahi par le colonisateur microbien. Autant te dire que quand que j’ai lu ça, s’en est suivi un examen du moindre millimètre de peau de mon visage –d’ange ? – et le fait est que – mon Dieu – c’est vrai. J’ai
plus de boutons sur le côté droit que sur le gauche, côté où je tiens le
téléphone. Dégueu. C’est un coup à finir au chômage technique (note que mon
patron ne mesurerait sûrement pas la gravité de la chose) ou ne plus entretenir
aucune relation téléphonique. En gros, me couper de ma famille et amis restés à
Orléans. Et là je dis non. Non, non, non. Alors quoi ? Subir la jouissance des bactéries sautillant
sur ma joue droite toute lisse ? Devenir maniaque du téléphone ? (Oui parce que maintenant je les sens, je les vois, avec leurs petits yeux malveillants). Je ne sais pas, mais il va falloir trouver une solution, et vite.
Bref, après cette parenthèse climatique, je me dois de partager avec toi une nouvelle horrifiante. Nous connaissons toutes plus ou moins ces jolies petits trucs rouges avec un petit chapeau blanc qu’on appelle boutons – oui, je sais, ça aurait pu paraître mignon comme ça – qui s’invitent joyeusement sur notre visage. Est-ce que tu as déjà remarqué que généralement, ils se localisent plus sur un côté de ton visage que de l’autre ? Est-ce que tu sais pourquoi ? Non ? Et bah PAF je te le donne en mille, c’est à cause des bactéries qui prolifèrent sur nos smartphones chéris et autres téléphones de bureau. Enfer et damnation, mon si utile et mignon Samsung n’est en fait qu’un traitre envahi par le colonisateur microbien. Autant te dire que quand que j’ai lu ça, s’en est suivi un examen du moindre millimètre de peau de mon visage –
Nb : les bactéries sont fourbes, elles viennent sur
toi pendant que tu es distraite au téléphone pour mieux s’incruster…
J’te laisse j’ai des bactéries à combattre, un téléphone à
désinfecter, un clavier à utiliser avec des moufles, mettre un système de
papier plastique pour recouvrir la lunette de mes toilettes, des acariens à
désintégrer sur mon matelas, stériliser entièrement mon appartement et raser mon chat.
Photo trop contente les pieds dans l'eau ! |
vendredi 20 juillet 2012
Liste des bonheurs simples
Parce qu'il faut parfois se contenter de peu...
- Ce soir c'est le weekend
- Et il paraît qu'il va faire beau
- Vais manger des sushis maison chez ma copine
- L'anniversaire de mon ex c'est le 17 juillet. M'en suis rappelée que le 18
- Chéri est vraiment trop fort
- Avons trouvé la maison avec jardin et prix abordable qu'on voulais
- Déménagement fin août
- Les tickets resto au boulot sont à 9€
- Weekend surprise le 18 août
- Mon chat ronronne très fort
- Belle toute nue, même en replay, ça remonte le moral et c'est cool.
Le Chat se la coule douce |
Des bisous.
jeudi 19 juillet 2012
Nostalgie...
Je suis au travail. Mon bureau est situé dans la rue
principale du village où je me rends chaque jour pour passer le temps, et
accessoirement gagner de l’argent.En face de mon travail, il y a une cordonnerie et un
institut de beauté. Et au-dessus, il y a une résidence avec des appartements et
des balcons. Chaque jour, je vois ce couple de personnes âgées, je ne saurais
trop dire quel âge ils ont mais en tout cas celui qui fait qu’il pourrait être
mes grands-parents.
J’aime bien les observer, parce qu’ils vivent encore
ensemble, et que je me prends à imaginer qu’ils ont du se connaître très jeunes
et qu’ils ont du traverser ensemble bien des épreuves pour arriver à cette
routine tranquille qu’est la leur. Et puis certainement aussi parce qu’ils me
rappellent mes grands-parents disparus. Parce que Grand-père était comme ce
monsieur, il fumait sa gitane bleue au milieu des fleurs et jardinières que
Grand-mère avait pris soin de planter et entretenir, en suivant le fil des
saisons qui s’écoulaient. Comme cette dame, logiquement flétrie par le temps
qui passe, qui regarde la vie au travers de sa fenêtre, accompagnée de son
chat, qui fonce renifler l’air des fleurs sur le balcon dès qu’il en a l’occasion.
La seule différence vraiment flagrante que je trouve, et c'est très certainement parce que je parle là de mes grands-parents, mais ils étaient bien plus beaux. Alors parfois j'aimerais revenir en arrière, quand j'arrivais après l'école pour le goûter et que Grand-Père était tranquillement installé sur la table de la cuisine, avec son dictionnaire, sa gomme, son crayon de papier et sa grille de mots croisés, et qu'il levait les yeux pour accueillir sa petite-fille.Quand Grand-Mère me prenait sur ses genoux en me serrant fort dans ses
bras et en me berçant, même si je n’avais déjà plus l’âge.
Ma meilleure amie, quand j’étais adolescente, me disait souvent qu’elle
ressentait une grande nostalgie lorsque je lui parlais de mon enfance. Et elle
avait – et a – toujours raison. Parce que c’est dans cette maison que j’ai
passé les meilleurs moments de mon enfance. C’était un peu la maison du bonheur
à vrai dire, avec les repas de famille interminables tous les dimanches et l’incontournable
poulet – purée (avec le petit puis pour mettre la sauce). Puis quand après
manger on s’en allait, avec les cousins, grimper dans le sapin du parc cet que
c’était à celui qui monterait le plus haut. A cette époque-là, on était une
famille comme dans les films, une famille sans histoire. Et c’était bien, c’était
beau. Jusqu’à ce que la maladie l’emporte.
On dit souvent que les meilleurs partent les premiers. Ma Grand-Mère était une de ces maîtresses femmes qui émanait la gentillesse et l’amour. Courageuse aussi. Moi, pendant les dix ans où elle s’est battue contre la maladie, je crois que je n’ai jamais réalisé le fait qu’elle était souffrante. Je ne m’en suis rendue compte que bien plus tard, en regardant les photos de l’époque. Parce que physiquement je la regardais avec les yeux de la petite fille plein d’amour, mais aussi parce qu’elle ne laissait rien paraître. Elle nous a emmené, mes cousins, ma sœur et moi, en forêt construire des cabanes, visiter les châteaux de la Loire, voir la tour Eiffel à Paris, elle nous faisait faire des gâteaux…
Après son départ, la maison du bonheur n’était forcément plus la même. Et mon Grand-Père non plus. Sûrement parce qu’ils étaient de la génération où on se rencontre, on s’aime, on se marie et on ne se quitte plus. Alors Grand-Père s’est laissé partir lui aussi, on peut dire qu’il est mort d’amour. En laissant derrière lui la descendance marquée d’une plaie qui ne cicatrisera jamais définitivement je crois.
Presque quinze ans après, on peut dire qu’on a tous relevé la tête et poursuivit notre bout de chemin, plus ou moins facilement bien sûr. Moi j’ai appris à vivre et grandir sans eux, sans leurs conseils, et je pense m’en sortir plutôt pas mal.
Image volontairement sans rapport |
On dit souvent que les meilleurs partent les premiers. Ma Grand-Mère était une de ces maîtresses femmes qui émanait la gentillesse et l’amour. Courageuse aussi. Moi, pendant les dix ans où elle s’est battue contre la maladie, je crois que je n’ai jamais réalisé le fait qu’elle était souffrante. Je ne m’en suis rendue compte que bien plus tard, en regardant les photos de l’époque. Parce que physiquement je la regardais avec les yeux de la petite fille plein d’amour, mais aussi parce qu’elle ne laissait rien paraître. Elle nous a emmené, mes cousins, ma sœur et moi, en forêt construire des cabanes, visiter les châteaux de la Loire, voir la tour Eiffel à Paris, elle nous faisait faire des gâteaux…
Après son départ, la maison du bonheur n’était forcément plus la même. Et mon Grand-Père non plus. Sûrement parce qu’ils étaient de la génération où on se rencontre, on s’aime, on se marie et on ne se quitte plus. Alors Grand-Père s’est laissé partir lui aussi, on peut dire qu’il est mort d’amour. En laissant derrière lui la descendance marquée d’une plaie qui ne cicatrisera jamais définitivement je crois.
Presque quinze ans après, on peut dire qu’on a tous relevé la tête et poursuivit notre bout de chemin, plus ou moins facilement bien sûr. Moi j’ai appris à vivre et grandir sans eux, sans leurs conseils, et je pense m’en sortir plutôt pas mal.
Mais je crois qu’un regret pèsera toujours, un seul. Je ne pourrais jamais m’entendre
dire
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